GLOSSAIRE


COMPARE : désigne dans une comparaison la réalité que l’on compare à une autre au moyen d’un outil de comparaison (comme, ainsi que …) : Sa vie est comme un roman.

COMPLEMENT D’OBJET INDIRECT (COI) : indique la personne ou la chose pour laquelle est faite l’action. Il est généralement introduit par une préposition (à, aux, de …) : Il a écrit à sa mère.

COMPLETIVE : proposition subordonnée qui complète de manière indispensable le sens de la phrase. Elle est très souvent introduite par la conjonction « que » : Je ne crois pas qu’il ait menti.

CONCESSIVE : proposition subordonnée qui exprime une opposition. Elle est introduite par les conjonctions « alors que, bien que, même si, quoique, tandis que… » : Bien qu’il fût malade, il ne voulait pas cesser le travail.

SENS CONJONCTIF : sens de jonction, d’addition, de ressemblance … d’une expression pronominale dont les termes sont reliés par « et, ou, ni ». S’ils sont sujets, le verbe se met au pluriel : L’un et l’autre sont venus.

SENS DISJONCTIF : sens d’une expression pronominale dont les termes s’excluent l’un l’autre, ou constituent une alternative. S’ils sont sujets, le verbe se met au singulier : L’un ou l’autre projet me paraît irréalisable.

IMPERSONNELLE : désigne une forme verbale qui n’existe qu’à la 3e personne du singulier, avec pour sujet apparent « il » : Il se passe des événements inquiétants en ce moment.

INDEFINI : pronoms et déterminants qui donnent une indication imprécise de quantité, de qualité, de ressemblance, de différence … : en certaines circonstances (« certaines » est déterminant du nom « circonstances » et il s’agit d’une indication de qualité).

INDIRECT LIBRE : discours rapporté qui supprime la subordination, mais garde les mêmes temps verbaux et la même personne que le discours indirect. Le futur simple du discours direct devient, dans un contexte au passé, un conditionnel présent (voir le chapitre VI, emploi temporel du conditionnel). Au discours direct : Elle protesta : « Je viendrai, il faut me croire ». Au discours indirect : Elle protesta qu’elle viendrait, qu’il fallait la croire. Au discours indirect libre : Elle protesta. Elle viendrait, il fallait la croire.

INTERROGATIVE : la phrase interrogative peut être introduite par des pronoms (qui, que, quoi, lequel … ?), des déterminants (quel, quelle … ?), des adverbes (est-ce-que, quand, combien, pourquoi … ?). Dans l’interrogative indirecte, il n’y a pas de point d’interrogation. « Est-ce-que » est remplacé par « si » : Il demanda si son ami serait présent.

INTRANSITIF : les verbes intransitifs n’ont pas de complément d’objet ; l’action ne concerne que le sujet : Elles partent demain. Certains verbes peuvent être intransitifs ou transitifs : Il mange lentement. Il a mangé du melon hier soir.

ITERATIF : désigne la valeur de répétition d’un temps : Tous les matins il consultait la météo.

PARTICIPE PASSE ACTIF : formé avec le participe présent actif de l’auxiliaire « avoir » (ou « être ») et le participe passé passif du verbe conjugué : ayant dormi, s’étant reposé.

PARTICIPE PRESENT PASSIF : formé avec le participe présent actif de l’auxiliaire « être » et le participe passé passif du verbe conjugué : étant réprimandé.

PARTICIPE PASSE PASSIF : formé avec le participe passé actif de l’auxiliaire « être » et le participe passé passif du verbe conjugué : ayant été réprimandé.

PROLEPSE : indique qu’un élément de la phrase est situé avant sa place habituelle, par anticipation. La proposition conjonctive introduite par « que », placée en prolepse, est parfois reprise dans la principale par un nom ou un pronom : Qu’elle puisse me mentir, c’est ce que je n’admets pas.

REFLECHI : les pronoms personnels réfléchis (me, te, se, soi, nous, vous) sont des compléments qui représentent la même personne que le sujet. Ils s’emploient surtout dans la forme pronominale : Elle s’étonne toujours pour un rien.

RELATIF : la proposition subordonnée relative peut être introduite par un pronom relatif (qui, que, quoi, dont, où, lequel, laquelle), rarement par un déterminant (lequel, auquel …). Le relatif remplace son antécédent, nom ou pronom de la proposition qui précède : Le film (antécédent) que tu viens de voir est tout récent. Il peut y avoir, dans la proposition relative, toutes les fonctions d’un nom. Les relatifs indéfinis (quiconque, qui que, qui que ce soit qui, quoi que) n’ont pas d’antécédent : Quoi que vous prétendiez, je ne vous crois pas.

TRANSITIF : les verbes transitifs expriment une action qui s’accomplit sur un être ou un objet ; celui-ci est complément d’objet, direct ou indirect. COD : Il feuillette un livre. COI : Ils ont nui à leurs proches. Ces verbes peuvent être mis à la forme passive.

VERBES D’ETAT : expriment une qualité, une propriété, un état, du sujet. Ils peuvent être suivis d’un attribut du sujet. Ces verbes sont « être, paraître, sembler, devenir, demeurer, rester … ».