L’ACCORD DU VERBE AVEC SON SUJET

Règle 3 :

Le verbe peut dans certains cas s’accorder de deux manières différentes, selon le sens que l’on veut donner à la phrase. Quand le sujet est un nom collectif suivi d’un complément (une foule de, une multitude de …), le verbe peut s’accorder avec le collectif ou avec son complément : Une foule de clients se pressait/se pressaient à l’entrée du magasin.

Quand le sujet est un terme quantitatif suivi d’un complément (la moitié, une douzaine de …), le verbe peut s’accorder avec ce terme ou avec son complément, selon que l’on insiste sur la quantité ou sur le complément : Une centaine de concurrents a/ont pris le départ de la course.

Quand deux sujets sont reliés par « ainsi que, comme, de même que … », le verbe s’accorde avec l’ensemble des sujets, sauf si l’un deux est plus important : L’adversité, comme la prospérité, révèle la valeur d’un homme.

Quand plusieurs sujets singuliers sont reliés par « ou, ni », le verbe se met au pluriel pour exprimer l’addition, au singulier pour exprimer la disjonction* : La réussite ou l’échec attend le candidat.

Quand le verbe « être » a pour sujet le pronom « ce », il se met au pluriel si l’attribut est au pluriel, mais peut rester au singulier dans la langue familière : Ce sont de braves gens.

Exercice : Compléter à l’aide des indications données


Phrase 1 -- Une cinquantaine d'admirateurs (attendre/présent) le chanteur.

Phrase 2 -- Ceux qui réussissent, ce (être/présent) ceux qui travaillent.

Phrase 3 -- Le soleil ou la lune nous (éclairer/présent) tour à tour.




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