LA CONCORDANCE DES TEMPS ENTRE LA PROPOSITION PRINCIPALE ET LA SUBORDONNEE CONJONCTIVE INTRODUITE PAR «QUE» A L’INDICATIF

Règle :

Le temps de la subordonnée à l’indicatif doit être en concordance avec celui de la principale.

- Quand la principale est au présent ou au futur, la subordonnée peut être au présent pour exprimer la simultanéité : Je crois que tu me mens. Elle peut être au passé pour exprimer l’antériorité : Je pense qu’il est parti. Elle peut être au futur pour exprimer la postériorité : Je ne pense pas qu’elle viendra.

- Quand la principale est à un temps du passé, la subordonnée peut être à l’imparfait pour exprimer la simultanéité : Je croyais qu’il était chez lui. Elle peut être au plus-que-parfait pour exprimer l’antériorité : Il était évident qu’ils avaient tous menti. Elle peut être au futur du passé pour exprimer la postériorité (voir le chapitre VI) : Je croyais qu’elle accepterait mon offre.

Attention : D’autres accords peuvent se faire pour exprimer certaines nuances : Il savait que l’argent ne fait pas le bonheur (la principale est au passé, mais la subordonnée est au présent, pour exprimer une vérité générale).

Exercice : Conjuguer le verbe au temps voulu


Phrase 1 -- Il reconnaît qu'il (se tromper/antériorité) .

Phrase 2 -- Elle avait décidé qu'elle ne (recevoir/postériorité) personne.

Phrase 3 -- Ils étaient persuadés que tu (quitter/antériorité) la région.




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